lundi 8 octobre 2012

Richard Millet est fatigué / 4



« N’attendant rien de personne, ni soutiens ni acclamation, ni même reconnaissance, je puis parler comme je ne l’ai jamais fait. » N’attendant rien non plus du Millet nous pouvons en parler avec une liberté qui n’a aucun mal à se hisser largement à la hauteur de sa putasserie verbeuse et prolixe.

« Nous vivons dans les ruines de la France : moins celle de l’humanisme que de la dimension hellénistique de ce pays. C’est pourquoi nous écrivons, et parlons notre langue au-delà de sa propre ruine, au-delà d’elle même, en quelque sorte, et non dans la nostalgie mais dans ce terrible futur où la langue sera seule, sans nous, parmi les Barbares et les loups, et où nous serons les fantômes de nos mots. »

Putain ! Ça fout les j’tons ! Enfin, s’il y a une « ruine » là-dedans, c’est bien ce débris de Millet — qui voudrait faire croire qu’il vient de Crotone.

« Il est évident que l’islam est incompatible avec l’Europe [Putain, putain], tant par ses signes extérieurs que par le terrorisme auquel il donne naissance et qui est sans doute indissociable de son essence, qu’il faut toute la puissance du Droit et du Capitalisme international pour l’imposer aux anciennes nations chrétiennes […]. »

Il faut effectivement toute la puissance intellectuelle de ce « libanais » de la dernière heure pour savoir ce qu’est « l’essence » de l’islam dont le cours augmente effectivement beaucoup ces derniers temps et commence à atteindre des sommets.

(À suivre)

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