vendredi 1 février 2013

« In girum » à la lumière du « canon rétrograde » ou Une tentative d’« ouverture » du « canon fermé » / 7










La voix off de Debord : « C’est là que nous avons acquis cette dureté qui nous a accompagnés dans tous les jours de notre vie […]. » Commentaire de la séquence : « Travelling sur l’eau, tout au long des murs de l’Arsenal de Venise. »

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 La voix off de Debord : « Avions nous à la fin rencontré l’objet de notre quête ? » Commentaire de la séquence : « Travelling : l’entrée du port de l’île de San Giorgio. » On notera à l’arrière-plan la coupole de la Salute. Si on identifie San Giorgio comme « L’île des Morts », on remarquera que cette séquence suit immédiatement l’hommage que Debord rend à son « frère » Ivan Chtcheglov.

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La voix off de Debord : « C’est ainsi que nous nous sommes engagés définitivement dans le parti du Diable […]. » Commentaire de la séquence : « Travelling sur l’eau dans un très étroit canal de Venise. »

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La voix off de Debord : « De toute façon, on traverse une époque comme on passe la pointe de la Dogana, c’est-à-dire plutôt vite. » Commentaire de la séquence : « Travelling sur l’eau, par le travers de la pointe de la Dogana. » J’ai, déjà fais remarqué que « la pointe de la Dogana » est aussi la pointe de la Salute qui apparaît encore ici en arrière-plan.

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La voix off de Debord : « Comme le montre encore ces dernière réflexions sur la violence, il n’y aura pour moi ni retour ni réconciliation. / La sagesse ne viendra jamais. » Commentaire de la séquence : « Passées les dernières maisons du canal, on débouche sur une grande étendue d’eau vide. » Il n’y a évidemment aucune contradiction entre : « il n’y aura pour moi ni retour ni réconciliation » et le sous-titre final.


(À suivre)

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